Nos anciens membres
Ils ne sont plus membres du CA aujourd’hui, mais ils ont œuvré activement au sein de l’association:
- Christian BOLOGNESI
Ancien Président de l’association,
C’est à l’occasion de l’adoption de mon fils Arthur que j’ai été confronté pour la première fois au traumatisme crânien et à ses conséquences. En effet, Arthur est arrivé dans notre famille en novembre 1992 à l’âge de 6 ans. Il était placé dans un orphelinat en Pologne suite à une maltraitance dans les tous premiers mois de sa vie (traumatisme crânien suivi d’un coma).
J’ai découvert les services de l’AFTC et tout particulièrement ceux de l’UEROS pour aider Arthur dans son projet de vie et son orientation sociale et professionnelle.
Je me suis très vite rendu compte du dynamisme, du professionnalisme et de l’ambiance conviviale qui régnait dans cette association. C’est ce qui m’a rapidement motivé pour intégrer le conseil d’administration et le bureau.
Le président Jean Guyot a souhaité passer le relai de la présidence pour se consacrer à un rôle de président délégué en charge du développement de l’AFTC sur la Bourgogne. Depuis le 24/06/15, j’occupe la fonction de président de notre association sur un périmètre agrandi à savoir : la Bourgogne et la Franche-Comté.
Notre « nouvelle association » doit s’enrichir à travers un développement des familles concernées et impliquées pour démultiplier ses actions en s’appuyant sur le professionnalisme de nos collaborateurs sans mettre en péril ce qui fonctionne déjà bien.
Je suis convaincu que le bien être des personnes en situation de handicap passe par un projet de vie le plus complet possible à travers la vie sociale, culturelle, associative, sportive et si possible professionnelle.
- Eveline MIRBEY
Je suis maman d’un fils traumatisé crânien grave depuis 1989, il avait alors 16 ans. Il a été victime en soirée d’un accident de scooter des neiges dans les Alpes : chute dans un « ravin » et propulsé contre un arbre (choc frontal). Il pilotait l’engin.
A l’époque il a été hospitalisé longuement à Grenoble. Dans le service de neurochirurgie, il y avait les coordonnées de l’AFTC de Grenoble vers laquelle je me suis tournée. Une personne de cette association m’a accueillie et aidée pour mes démarches, et me loger à la Maison Familiale lors de mes visites car je travaillais et habitais à Besançon.
J’ai longtemps fait partie de leur association et plus tard, quand une association s’est créée en Franche-Comté, je les ai rejoints.
Lorsque j’ai été en retraite, j’ai décidé de donner de mon temps pour œuvrer pour tous les Traumatisés Crâniens et Cérébro-lésés.
J’ai animé avec grand plaisir un atelier de scrabble duplicate au CAJ de Besançon (avec l’aide d’un animateur du service): environ 8 bénéficiaires étaient ravis d’apprendre à jouer avec cette nouvelle technique qui permettait à tous de jouer avec la même donne.
Je prends régulièrement la permanence de la Maison des Usagers à l’Hôpital Minjoz un jeudi par mois. Nous ne voyons pas encore grand monde mais nous espérons être bientôt un peu plus utiles.
Comprenant la détresse des familles et des victimes elles-mêmes, je sais que toutes les familles ont besoin de soutien et donc en faisant partie du Conseil d’Administration, j’espère un peu contribuer au mieux-être des personnes victimes et de leurs proches (parents, fratries et amis).
Chacun peut apporter quelque chose selon ses compétences et nul n’est besoin de dominer toutes les situations pour faire avancer le train vers une destination meilleure.
- Nicole EIXARCH
J’ai eu connaissance de l’AFTC en 2000 par l’intermédiaire d’une autre membre, mais mon fils a été victime d’un accident de vélo en 1975 à l’âge de 9 ans.
Pendant ces 25 ans, je me suis débrouillée comme j’ai pu avec le soutien de la famille et surtout des deux soeurs de Jean-Pierre.
Suite à l’accident, Jean-Pierre était amnésique et malvoyant. En 1977, il intègre l’IME d’Illzach (Haut-Rhin) et en 1985, le lycée Santos Dumont à Saint-Cloud (Haut de Seine). Avec beaucoup de volonté, il travaille au Ministère de la Défense dans la restauration. Heureusement, qu’il était très bien entouré car le milieu du travail accepte difficilement les handicapés, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un handicap invisible.
L’AFTC nous apporte surtout des conseils, un soutien psychologique et les groupes de parole nous sont très bénéfiques.
- Martine RACINE
Lors de l’accident de mes deux enfants : Pascal 19 ans ½ et Cécile 17 ans ½ le 13 Juillet 1981 avec grave traumatisme crânien pour les deux et 3 mois ½ de coma, nous sommes très désemparés et sans bien comprendre ce qui nous arrivent. Dans un premier temps, j’ai adhéré à l’AFTC dans le Sud Ouest. J’ai eu les premières informations et bien entendu, lors de la création de l’AFTC-FC, je me suis engagée avec force pour comprendre ce qui nous arrivait. J’ai fait toutes les formations à ce sujet : à Paris, Aix en Provence et Valence pour être au service des familles touchées. J’ai assuré une présence au CRF à Héricourt, participé à des groupes de paroles, fait des actions de sécurité routière et témoigné sur les radios et même à la télévision. Les années ont passé et les résultats obtenus dans notre secteur me réconfortent. Malgré l’âge et les aléas de la vie, je reste très attachée à l’AFTC qui maintenant me renvoie la balle avec les nouveaux services et les soutiens des professionnels. Connaissant une majorité de nos adhérents dont je me sens proche (un peu comme une autre famille), je peux échanger en toute liberté et avec amitié et compréhension de nos problèmes.
Je suis rassurée sur « l’avenir » de mes enfants encore et toujours avec l’AFTC.
- Claude MARTEAU
Maman de Frédéric qui a eu un accident de la route le 3 mars 1990. Nous avons été informé de l’AG de l’AFTC en 1996 par l’ergothérapeute du CRF de Salins. Nous avions besoin de parler de nos problèmes avec des personnes, des familles ayant les mêmes difficultés.
Je suis présente, pas très active, mais j’ai trouvé beaucoup de réconfort en voyant toutes les avancées des dernières années.
- Maurice Blanchot
Jean-Marc, notre fils, a été accidenté le 9 mars 1991, et il est resté 3 semaines dans le coma. A sa sortie de l’hôpital, il était complètement perdu car il n’y avait alors aucun établissement de disponible, et encore moins pour les traumatisés crâniens. Mon épouse ne travaillant pas, il nous a été dit que nous pouvions nous en occuper. Suite à un appel d’une responsable de l’association des familles de traumatisés crâniens, et après plusieurs démarches, Jean Marc a été admis au centre de rééducation de Mulhouse. Il y a effectué plusieurs stages, et c’est notamment au cours du dernier que Jean-Marc n’a plus voulu y retourner. Un dossier a été établi et notre fils a alors été classé inapte au travail par la COTOREP.
Lorsque l’on m’a sollicité pour rentrer au conseil d’administration de l’AFTC, en 1996, il n’y avait que peu de structures en place et c’est sous l’impulsion de notre président actuel que l’association est devenue ce qu’elle est aujourd’hui.
Ma motivation est que j’essaie de rendre service, dans la mesure de mes moyens et de mon temps à pouvoir consacrer à l’association, pour aider les familles ayant un des leurs dans le même cas que nous, et ce, même si ce cas est beaucoup plus différent .
- Jacques Schirrer
Sensibilisé de façon dramatique à l’EVC (état végétatif chronique), je me suis rapproché de l’AFTC. Par la suite j’ai pensé que ma formation de médecin pouvait être utile aux réflexions de notre association et à la réalisation de ses projets. C’est ainsi que je suis devenu administrateur de l’AFTC, vice-président pour l’agglomération de Besançon.
- Jacques Guillemant
Depuis Aout 1986, notre famille est confrontée aux sévères conséquences d’un traumatisme crânien dont a été victime mon frère Philippe. En l’absence de structure adaptée à l’époque, mes parents imaginent la création d’un centre pour traumatisés crâniens sur un schéma novateur. Dès 1987, ils participent aux débuts de l’AFTC IDF qui en soutient l’idée. Ce centre, aujourd’hui un FAM, ouvre en 1996, et depuis, Philippe y réside. Ensuite, mon père a participé très activement aux activités de l’AFTC Bourgogne.
Aujourd’hui, surtout depuis le décès de mon père en 2009, je suis dans la situation de celui qui reprend en charge le suivi d’un proche, au moment de la vieillesse des parents. Je suis cotuteur de Philippe avec ma mère, pour pouvoir assurer plus facilement la continuité.
Depuis la famille a été frappée par deux autres accidents, par rupture d’anévrisme cérébral en 2014 pour ma sœur Catherine et début 2016 pour une autre de mes sœurs, Marie Christine.
Tous ces évènements, dont je n’ai pourtant pas assumés directement les conséquences, m’ont rendu très sensible à la nécessité de participer modestement mais activement au soutien de la cause des Traumatisés Crâniens et Cérébro-lésés.
C’est à ce titre que je suis fortement investi dans l’association créée par mes parents et qui aujourd’hui gère un FAM et plusieurs services dans le nord de l’Yonne.
Mais aussi, conscient des enjeux et de la complexité de l’organisation sociale pour apporter un service toujours mieux ajusté, ou pour en créer de nouveaux, j’ai acquis la conviction que l’existence d’une association de familles est une force de conviction indispensable pour initier des orientations, des projets ou en garantir la pertinence. De plus, l’expérience tend à prouver que de nombreuses familles confrontées aux suites de l’accident sont isolées dans leur désarroi, et restent tantôt sans solution, tantôt avec des réponses inadaptées.
C’est dans ce but que j’ai souhaité rejoindre l’AFTC BFC. L’esprit dans lequel je conçois mon rôle d’administrateur est pour que les familles notamment de l’Yonne, puissent trouver une structure de soutien apte à les aider pour ce handicap si singulier.
Aussi pour les sensibiliser à la nécessité de se mobiliser pour que, dans la société, leurs blessés puissent conserver leur dignité d’être humain et de citoyen et que leur accompagnement puisse se réaliser de manière pertinente et sans rupture de parcours.
- Pierre Decavel
Neurologue de formation, je suis actuellement qualifié en médecine physique et de réadaptation.
Je suis confronté au traumatisme crânien de par ma profession.
J’ai rejoint l’AFTC car il me semble important qu’il y ait un lien entre les professionnels de la santé et les usagers de la santé. »
- Christophe Grandjacquet
Traumatisé crânien suite à un accident de la circulation en août 1983 (2 mois de coma); j’ai dû à l’époque construire le reste de ma vie seul avec volonté et détermination. Parvenu aujourd’hui à une vie de famille simple et équilibrée, j’ai choisi de rejoindre l’AFTC BFC en tant que grand témoin pour les familles et les cérébro-lésés. Je parle et je pense couramment le traumatisme crânien, un handicap silencieux mais acquis.
- Pierre Guillaumot
Originaire de Savoie, j’ai un frère lourdement handicapé, déficient intellectuel, dont je suis le tuteur aujourd’hui.
Après des études secondaires, j’ai commencé ma carrière comme éducateur spécialisé, puis au fur et à mesure de mes évolutions professionnelles, j’ai terminé celle-ci en tant que directeur de l’offre de santé et médico sociale à l’ARS.
Mon vécu personnel et les différents postes que j’ai occupés tant à l’Etat que dans les collectivités territoriales m’ont conduit à réfléchir souvent à la question de comment répondre aux besoins et attentes des enfants et adultes handicapés, comment avancer vers une société plus inclusive.
J’ai rejoint l’AFTC comme administrateur du fait de son dynamisme, de l’importance des besoins à couvrir dans ce champ et de la réalité des conséquences de ce handicap que l’on ne mesure pas forcément et qui nécessite encore beaucoup d’actions de communication et donc de présence sur le terrain.
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